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AÏON - N° 7

N° 07-"Lou", 2020, acrylique sur toile, 195 x 195 cm.

« Je ne puis conformer ma vie à des modèles et ne pourrai jamais constituer un modèle pour qui que ce soit; mais il est tout à fait certain, en revanche, que je dirigerai ma vie selon ce que je suis, advienne que pourra. » Lou-Andréas Salomé.

 

Soi qui tu es !

La peinture intitulée "Lou",  en contient deux. Les deux œuvres sont séparées par un toit sur lequel est accroché un panneau portant des lettres de néon indiquant : "le bistrot du Zoo".

En haut le ciel : une sorcière, vole assise à califourchon sur son balai en rameaux de bouleau. En arrière plan un avion de chasse russe Soukhoï Su-28 Flanker, fait la course.

En bas la terre : un bâtiment aux baies et portes vitrées, nous montrent une grande salle entièrement vide. L’accès est protégé par des barrières mobiles en tubes métalliques galvanisés devant lesquelles coure de droite à gauche un loup, tandis qu’un autre loup à gauche est arrêté regardant à l’intérieur du local un dernier loup qui semble attendre l’arrivée de ses congénères. Au centre de la façade est collée l’image d’un personnage en blouson de cuir noir dont le bas du corps est drapé dans une toge. Sur la porte vitrée de gauche est collée une affiche noir & blanc représentant Lou Andréas Salomé (1861/1937) telle qu’elle était en 1897 à 36 ans. Un masque grotesque de Dionysos en terre cuite est posé au sol.

Dans le bistrot une perspective linéaire nous enfonce dans différents niveaux de lecture en zigzag comme autant de palier dans la profondeur de champs, jusqu’au ciel qui apparaît au fond derrière une haie d’arbuste. Nous sommes au zoo de Vincennes.

Un zoo est une sorte de musée des espèces animales sauvages.

Le parc zoologique de Paris, anciennement parc zoologique du bois de Vincennes et couramment appelé zoo de Vincennes, parc zoologique du Muséum national d’histoire naturelle, situé dans le 12 e. arrondissement  de Paris, où il couvre une superficie de 14,5 hectares dans l'ouest du bois de Vincennes. Conçu en 1934, en complément de la ménagerie du jardin des plantes, ce zoo a pour vocation l'observation du comportement animal en captivité et la reproduction d'espèces menacées dans leur milieu d'origine. Dès son ouverture, il est remarqué pour son grand rocher artificiel, haut de 65 m, décor emblématique visible de loin et populairement nommé le Grand Rocher.

Jean-Bernard a toujours eut ses ateliers dans le 12 e. ou 11e. arrondissement et a passé beaucoup de temps à flâner dans ce jardin zoologique. Le parc, devenu vétuste et trop exigu pour ses pensionnaires, a été fermé de novembre 2008 à avril 2014. C’est au moment de cette fermeture que Jean-Bernard Pouchous a documenté cette peinture. Les travaux de rénovation, commencés le en décembre 2011, ont duré près de deux ans et demi et c’est un zoo tout neuf qui a fêté ses 80 ans le 2 juin 2014.

L’Anthropologie dogmatique est une discipline dont le propos est de sonder les fondements de la civilisation occidentale telle qu’elle a  été élaborée et définie par Pierre Legendre  (1930/…). Le mot dogme signifie pour lui plutôt l'opinion, le récit d'un rêve, la décision, et n'a rien à voir avec une déclaration rigide de présupposé bien arrêtés en vérité absolue. Jean-Bernard Pouchous apprécie tout particulièrement dans le travail de cet historien du droit et psychanalyste la place à accorder aux emblèmes dans la société occidentale, qui peut être pensée au plus près grâce à la prise en compte de la théâtralité des représentations de l'humain.

« Cependant, l’homme veut expérimenter l’Abîme, il transgresse. La Fabrique de l’homme n’est pas une animalerie. La justice soumet la transgression à la parole.

Ainsi s’organisent le droit et la morale.

Voyez l’histoire des danses et de l’aéronautique, qui furent de grandes transgressions dans la civilisation européenne.

Il était illégal de danser, comme il fut illégal de tenter de s’élever dans les airs. La morale y voyait la magie.

L’Europe a cru qu’il y avait là une subversion de la Nature par l’homme, une désobéissance à Dieu : l’animal bipède sans ailes ne peut s’élever au-dessus du sol – danser ou voler -, si ce n’est au jour de sa mort, quand l’âme prend son envol.

Et pourtant, l’Occident a conquis de danser, comme s’est accompli le projet de Léonard de Vinci annonçant l’aviation : « Le grand oiseau prendra son premier vol… « emplissant l’univers de stupeur… » » (1).

En haut le ciel.

La peinture intitulée "Lou",  représente une jeune sorcière nue qui vole assise à califourchon sur son balai en rameaux de bouleau. Les sorcières se réunissent périodiquement pour se livrer à de nombreuses cris, grimaces, moqueries, invectives, calomnies, insultes, grossièretés, outrages, offenses, diffamations, sacrilège, vindictes … l'injure blasphématoire s’applique à caricaturer les pouvoirs dominants inquisiteurs qu’ils soient aristocratiques, religieux, bourgeois, ou autre... Les sorcières doivent se rendre rapidement vers les lieux de réunions qui se tiennent en général dans des endroits très isolés. La croyance est qu’elles utilisent un pouvoir magique pour se déplacer, la plus répandue est celui du balai volant. Parfois les sorcières laissent ce balai dans le lit conjugal après lui avoir donné leur apparence pour tromper leurs maris (2).

Sorcièrement parlant, le balai qui sert à balayer quotidiennement la maison est l’instrument le plus discret pour les activités féminines extraordinaires, et son utilisation dans les représentations de sorcellerie pourrait s'expliquer par la prépondérance des femmes parmi les sorciers.

Fille de l’air la nuit, généralement lors de la pleine lune, initiée certainement bien avant l'époque du culte de Diane, les fidèles de la déesse romaine de la Lune, pouvaient voler les nuits éclairées de la présence divine. La sorcière et la lune jardinière allant de pair, depuis la cueillette champêtre préhistorique jusqu’au marmites bouillantes moyenâgeuses, les femmes préparent et utilisent un onguent à base de plantes. Les espèces le plus souvent mentionnées sont un mélange de quatre solanacées : jusquiame, belladone, mandragore,  datura ; associées à l'aconit, la ciguë… Ce mélange comprend aussi des plantes banales : joubarbe, fougères qui servaient peut-être de contrepoisons pour atténuer la toxicité mortelle des alcaloïdes. Il peut être appliqué par frottement sur la peau fine (tempes, aisselle, chevilles, intérieur des poignets) et sur les muqueuses où l'absorption était plus rapide et plus forte, mais avec un risque d'empoisonnement plus élevé. Les femmes qui s'enduisent le corps de cet onguent entrent dans une transe et ont l'impression d'être transportées au sabbat, d'où la légende de l'onguent magique. Le manche de leur balai peut être aussi enduit de ce produit, son extrémité patinée par l’usage étant introduite dans le vagin (muqueuse sensible) ou frictionnée sur la vulve afin de favoriser la pénétration de la drogue hallucinogène dans le sang.

L'utilisation des « plantes à drogue » ou hallucinogènes remonte aux premiers acquis de la femme dans la connaissance de son environnement végétal. Ces plantes permettent alors d'entrer en contact avec un autre monde, le monde des esprits, un royaume surnaturel, les plantes des dieux. C'est de ces joyeuses festivités artificielles qu’est née une division entre le monde sacré et le monde profane. Les rapports qu'entretiennent depuis longtemps les femmes avec toutes sortes de préparation de substances psychotropes ont influencé l'élaboration de systèmes de valeurs, en établissant par exemple « un ordre spatial à la surface de la terre en correspondance avec un ordre cosmique, surnaturel, idéologique qui fait partie intégrante de leur patrimoine culturel » (3).

A l’heure des aspirateurs robots les cercles de sorcières comme "Wicca" utilisent encore le balai en rameaux de genêts, manié d'est en ouest ou dans le sens des aiguilles d'une montre, dont la fonction symbolique est la purification (4). Naturellement, au "sabbat", le balai magique est capable de voler comme un avion supersonique ou d'accomplir un travail énorme comme dans le poème de Johann Wolfgang von Goethe (1749/1832), L'Apprenti sorcier (Der Zauberlehrling) (1797), adapté en version symphonique (1897) par le compositeur français Paul Dukas (1865/1935) puis repris en 1940 dans Fantasia de Walt Disney (1901/1966). On dénomme sabbat aussi appelé esbat, les assemblées nocturnes de sorcières, lesquelles donnent lieu à des banquets, cérémonies non chrétiennes, dites païennes, celles des villageois latins, les "pagus". Selon la tradition, les contes, les légendes, le "sabbat des sorcières" est célébré dans une clairière, une lande, à un carrefour, de nuit dans un endroit désert, près d’une source ou d'une fontaine, ou en un lieu offrant une particularité topographique, tel qu’un sommet de colline, un rocher ou un amas de pierres, ou encore un lieu connu depuis la préhistoire, comme un dolmen, ou simplement un grand arbre séculaire, toujours dans la nature et en contact avec elle.

Le sabbat va drainer, du fond des campagnes, les déshérités de tous poils et de toutes origines, les mécontents et les malheureux, les « déçus de la religion officielle », par le biais du bouche-à-oreille.  Il s’agit alors plutôt d’un festin où les drogues et la boisson sont librement accessibles. On vient dès lors au sabbat pour oublier des conditions de vie difficiles, pour manger à satiété et faire la fête. Et si le "diable" y fait son apparition, masqué comme il se doit, pour y mener la danse, c’est bien souvent un rebelle contre l’ordre établi qu’il incarne, un hors-la-loi, "surmâle", cornu, ithyphallique, le facinus du stibadeïon sauvage.

« L'amour est un acte sans importance, puisqu'on peut le faire indéfiniment. » Alfred Jarry (5).

Dans les procès-verbaux des tribunaux de l’Inquisition des "oratores", il est généralement décrit comme affable et débonnaire, et non pas comme un criminel sanguinaire. « Parle-t-on des sorciers ? Du sabbat ? (...). Ma grand'mère disait que sa mère les avait vues aller au sabbat et qu'il y avait plein de petites épingles. » - Maurice Barrès (1862/1923) auteur nationaliste, 1907.  La danse est en effet un aspect récurrent - et central peut-être - de ces réunions clandestines, rurales et populaires. On y pratique en particulier des danses nouvelles, lubriques voire endiablées, telles la volte, la chicona ou la sarabande, « danse la plus effrontée et la plus lubrique qui se puisse voir » (Pierre de Lancre (1553/1631) magistrat qui rapporte suite à ses chasses aux sorcières en pays basque que « (les sorcières) ne sont allées au sabbat que pour danser »). Ces « bals populaires clandestins » libres, où prime l'amusement détaché des contraintes morales, sociales, où l'on s'ébat sans vergogne, peuvent alors amener à d'autres licences sexuelles ou blasphématoires. Ainsi Fraticelles ou encore Frérotes, Turlupines et Turlupins (6),  Adamites, faisaient la nique au  Danses macabres ; se nourrissant des frayeurs des temps obscures et y répondant par la vivacité des imaginaires où se mêlent morts et vivants, vanité des puissants et consolations précaires, mauvais sorts traumatisants des plus démunis et conquêtes, guerres, famines, morts et épidémies semés par les chevaliers de l’apocalypse. En effet l’aspect du sabbat souvent évoqué, tant par la culture populaire que par l’Inquisition, est son caractère sexué, une explosion des sens. Dans une société prude où, par tradition religieuse après la rupture avec la liberté sexuelle  de l’Antiquité qui n’était pas hantée par l’idée de péché (originel), la chasteté est à l’ordre du jour et les interdits sont nombreux ; le "sabbat" devient l’occasion de relations libres. Cette liberté de mœurs évoquée et qualifiée d’orgiaque fait partie de cette fête comme dans tout rite de la fertilité et en toute occasion sociale dans un monde rural au moment des moissons, des vendanges, etc. Selon la nature et le caractère de ses participants, ces réunions pour s’envoyer en l’air peuvent parfois dégénérées en perversions bestiales, voire criminelles et diaboliques. Pourtant les cultes des religions païennes n’ont rien à voir avec le satanisme. C’est le christianisme qui voudra y voir Belzébuth, le "Baal-Zebub" des anciens Philistins, la mouche géante. Le diable paraphilique, le satan infernal est assimilé à ce que les anthropologues appellent aujourd’hui le "dieu Cornu" (peut-être le Cernunos des Gaulois), divinité qui pourtant symbolisait la vie depuis les premières expressions de la pensée magique au cours du paléolithique. Puis vola Lucifer, l’ange déchu, à l’image d’un Dionysos schizophrène.

Un cercle de pierres à l'intérieur duquel ils ont exécuté une danse rituelle est la seule trace tangible que laissent les participants du "sabbat". Cette danse, au paléolithique comme dans certaines sociétés traditionnelles contemporaines, devait sans doute conduire les participants à un état proche de la transe de type chamanique. Le tableau peint en 1886, par John William Waterhouse (1849/1917), une huile sur toile (183x127 cm.), conservée à la Tate Britain de Londres, intitulée Le Cercle magique, illustre bien cet état. La femme représentée est une sorcière ou une prêtresse dotée de pouvoirs magiques comme par exemple le pouvoir de prophétie. Son apparence est assez hétéroclite, elle a le teint basané d’une femme du Moyen-Orient mais sa coupe de cheveux est celle d’une femme anglo-saxonne du XIX e. siècle et sa robe a des motifs de guerriers grecs ou persans antiques. Dans sa main gauche elle tient une faucille en forme de croissant, ce qui la lie à la lune et à Hécate, la déesse de la lune dans la mythologie grecque. Elle tient une baguette magique dans sa main droite et semble tracer un cercle protecteur autour d’elle. Hors du cercle, le paysage semble désert et stérile ; un groupe de corbeaux et une grenouille (symboles du mal) en sont exclus. Au contraire, dans le cercle, on observe des fleurs, et la femme elle-même, qui représentent la beauté préraphaélite.

À partir du néolithique, avec la naissance de cultes liés à l’observation des astres et leur anthropomorphisme en tant que divinités, la danse en cercle, un flambeau en main, fait sans doute son apparition, mais les deux types doivent coexister, selon les cérémonies liées aux périodes agraires de l’année et des cycles de la vie. Célébration des forces vitales de la Nature incarnées par le Dieu cornu, symbolisé par le cerf ou un autre animal à cornes tel le bouc ou le taureau, et dès les origines certainement personnifié par le chaman de la tribu s’ornant de ses attributs et portant un masque figurant l’animal, maître de la cérémonie, il s’agit d’un spectacle dont les participants sont les acteurs. Aussi la cérémonie se compose-t-elle d’un banquet où l’animal, de la préhistoire à l’antiquité, était sacrifié et consommé sur place. Des drogues extraites de plantes ayant un effet hallucinogène y étaient certainement consommées pour parvenir à la vision extatique durant la danse rituelle. En certains cas, chez certains peuples, une victime humaine, capturée dans une tribu ennemie, était probablement sacrifiée, d’où le cannibalisme rituel parfois évoqué.

Une des plus inquiétantes représentations est surement Le sabbat des sorcières, de Francisco Goya (1746/1828), une huile sur toile (43 x 30 cm.) de 1798, conservée au musée Lazare Galdiano de Madrid, et Le sabbat des sorcières ou Le Grand bouc (El aquelarre, el Gran Cabrón)  de la série des Peintures noires (1821/23), (140 x 438 cm.) du Musée du Prado à Madrid. Les Peintures noires ornaient un mur du rez-de-chaussée de la maison de Goya (la Quinta del Sordo) à Madrid. 

En haut le ciel immaculé.

Un avion de chasse russe Soukhoï Su-28, fait la course avec la sorcière. Le Soukhoï Su-28 (Code OTAN Flanker) est un avion de chasse monoplace russe conçu par le bureau d'études Soukhoï (SDB), par l'ingénieur Mikhaïl Simonov (1929/2011) et son dirigeant historique Pavel Soukhoï (1895/1975). En 2009, l'avion était en service dans les pays de l'ex-URSS et dans plusieurs autres pays, notamment en Afrique et en Asie (en particulier la République populaire de Chine sous la dénomination Shenyang J-11 et en Inde).

« Et c'est précisément le rôle de la philosophie

de révéler aux hommes l'utilité de l'inutile ou,

si l'on veut, de leur apprendre à distinguer

entre deux sens du mot utile. » Pierre Hadot (1922/2010) (7).

Trouver un Soukhoï Su-28 Flanker dans une peinture de Jean-Bernard Pouchous s’explique facilement parce que c’est un objet utile, par exemple pour faire la guerre. Par contre, montrer une sorcière nue voler sur son balai est inexplicable, car inutile. Cette œuvre intitulée "Lou" est utile pour comprendre l'inutile. Comme le fit Martin Heidegger (1889/1976),  dans Être et Temps, il est toujours bon de remettre encore et toujours sur le métier le thème de l'utile et de l'inutile, notamment dans le cadre d'une réflexion sur l'essence de l'œuvre d'art.

En 1963, dans ses conversations avec le psychiatre suisse-allemand Medard Boss (1903/1990), à un moment de la conversation à propos du "Dasein" « en tant qu'être-au-monde, en tant que se préoccupant des choses et en souci pour ceux qui sont ensemble avec lui, en tant qu'être-ensemble avec l'être humain qui vient à sa rencontre », Heidegger réfléchit sur l'utilité de l'inutile : « Ce qui est le plus utile, c'est l'inutile. Mais expérimenter l'inutile reste pour l'homme d'aujourd'hui ce qu'il y a de plus difficile. L'utile est compris comme l'utilisable pratique à finalité technique immédiate, comme ce qui produit un effet quelconque avec lequel je peux faire du commerce et de l'industrie. Il faut arriver à voir l'utile au sens du salutaire [Heilsamen], c'est-à-dire en tant que ce qui amène l'être humain même auprès de soi. En grec [theôria] est repos à l'état pur, [energeia] suprême, le mode le plus élevé de se-mettre-à-l'œuvre, abstraction faite de tout savoir-faire [Machenschaften] pratique : laisser-venir-en présence [Amvesenlassen] le présent lui-même. »

Cherchant à détacher la notion d'utilité d'une finalité exclusivement technique et commerciale, le philosophe allemand qui a connu les désastres de la guerre mondiale, formule clairement la difficulté pour ses contemporains de comprendre l'importance de l'inutile. Pour l'« homme d'aujourd'hui », en effet, il est de plus en plus compliqué d'éprouver de l'intérêt pour quelque chose qui n'implique aucune utilisation en vue d'une « finalité technique immédiate » (8).

L’art exprimé en peinture est-il inutile ?

Apollon est le dieu grec des arts, du chant, de la musique, de la beauté masculine, de la poésie et de la lumière. Apollon est également le dieu des purifications et de la guérison, mais peut apporter la peste par son arc ; enfin, c'est l'un des principaux dieux capables de divination, consulté, entre autres, à Delphes, où il rendait ses oracles par la Pythie. Il a été aussi adopté par les Romains dès le Ve. siècle av. J.-C.,  qui lui élevèrent des temples sous son nom grec et l'honorèrent pour ses pouvoirs guérisseurs.

Apollon est aux commandes de cet avion de chasse monoplace russe. C’est un pilote cultivé, que Nietzsche trouve machiste, policé, régisseur, conservateur et réactionnaire par rapport à Dionysos dieu sexuel des dithyrambes bachiques, bien incapable de tenir le manche à balai, de maîtriser la bonne altitude, attitude. Les six degrés de liberté propres à un espace à trois dimensions qui sont trois de translation et trois de rotation soit le tangage, le roulis, le lacet, monter, descendre, accélérer ; la marche arrière étant réservé au plancher des vaches…

« Je suis disciple du philosophe Dionysos, je préférerais encore être un satyre plutôt qu'un saint. »  Nietzsche, Ecce Homo : comment l’on devient ce que l’on est (9). 

Dans cette journée d’horreur, d’avant cataclysmes, ce que Dionysos fait alors apparaître sous les yeux de Nietzsche, c’est le masque de l’artiste dionysien, de l’artiste et du philosophe tragique fusionnés, un surprenant abîme de terreur se dévoile sous l’apparente sérénité apollinienne de la création… Sidérant, ahurissant, incroyable mais pourtant plus vrai que vrai : Apollon n’est plus que le voile de l’illusion devant le mystère dionysiaque. Nietzsche dira même : « comme si le voile de Maya s’était déchiré et qu’il n’en flottait plus que des lambeaux devant les mystères de l’Un originaire. » Nietzsche, Zarathoustra (10).

Le bel Apollon se prétend équilibré… Le sens de l'équilibre peut être considéré comme un sixième sens. Ce sont les mouvements de la tête qui font bouger les liquides contenus dans l'oreille interne activant ainsi les récepteurs de l'équilibre. Ces récepteurs "vestibulaires" nous permettent d'être informés continuellement sur la position et les mouvements de notre tête dans l'espace et de contrôler notre posture. Les informations utilisées dépendent de la gravité. C’est ce sens de l’équilibre et de la mesure apollinien qui conduit utilement les neuf muses. Dans la mythologie grecque, les Muses sont les neuf filles de Zeus et de Mnémosyne (Mnémosyné : la Mémoire) : des déesses représentant les « idées artistiques et intellectuelles des hommes ». Les Grecs les nommèrent précisément, mais ce sont les Romains qui leur attribuèrent un domaine de compétence. De leur nom vient celui de Musée, qui à l'origine désigne un lieu où les hommes reçoivent une éducation et où des savants font de la recherche dans tous les domaines de la connaissance. Aujourd’hui un musée est un lieu dans lequel sont collectés, conservés et exposés des objets dans un souci d’enseignement et de culture. Le Conseil international des musées (ICOM) a élaboré une définition pour la communauté internationale : « Un musée est une institution permanente sans but lucratif au service de la société et de son développement ouverte au public, qui acquiert, conserve, étudie, expose et transmet le patrimoine matériel et immatériel de l’humanité et de son environnement à des fins d'études, d'éducation et de délectation. » - Statuts de l'ICOM art. 2 §.1.

Les musées sont souvent spécialisés en 9 grandes catégories : les musées d’archéologie, d’art, des Beaux-arts, des arts décoratifs, d’histoire, de sciences, d’histoire naturelle, des techniques et d’ethnologie, comme les neuf Muses :

1-Clio, Muse de l'Histoire. C'est la première des neuf Muses. Elle est souvent représentée assise ou debout, couronnée de lauriers et tenant un livre à la main.

2-Calliope, Muse de la Poésie épique, fantastique et lyrique. Elle tient une trompette ou des tablettes, et également, un poème épique.

3-Érato, "la charmante" est la Muse du Chant choral et de la Poésie amoureuse. Son nom vient du mot amour. Couronnée de myrtes et de roses, elle est représentée avec une robe très ample, tenant à la main la lyre ou la cithare. Elle est présente lors des noces.

4-Euterpe, Muse de la Musique. C'est une jeune fille couronnée de fleurs, souvent représentée avec une simple flûte ou une flûte double. C'est une divinité de la joie et du plaisir.

5-Melpomène, Muse de la Tragédie. Elle tient un sceptre et un masque de tragédie.

6-Polhymnie, Muse du Chant religieux et de la Rhétorique. Elle a ses cheveux entrelacés de fleurs avec des perles et elle est enveloppée d'un long voile blanc.

7-Tersichore, Muse de la Danse. Elle est couronnée de guirlandes et tient une lyre pour égayer les Dieux Grecs.

8-Thalie, Muse de la Comédie. Thalie tient un masque qui représente la comédie. Elle est couronnée de branches de lierre.

9-Uranie, Muse de l'Astronomie et de la Géométrie. Elle est couronnée d'étoiles, porte aussi des instruments de mathématiques et tient également dans ses mains, un globe représentant un astre.

Le Zoo est le musée des espèces animales sauvages, parc zoologique du Muséum national d’histoire naturelle représenté par la première des neuf Muses, la n°1 Clio, Muse de l'Histoire.

La vie des Muses est sérieuses et joyeuses, elles chantent et dansent pendant les fêtes organisées par les dieux. Elles accompagnent Apollon et inspirent les poètes dont les récits commencent souvent par une invocation aux Muses, comme jadis l’Iliade et l’Odyssée d'Homère (11).

Un poète dit ou écrit une langue car il possède l’art de combiner les mots, les sonorités, les rythmes pour évoquer des images, suggérer des sensations, des émotions et du sens. Homère, Sophocle, Pindare furent des poètes, chacun dans leur genre : poésie épique, dramatique, lyrique qui par répétitions générationnelles fondèrent un patrimoine. L’aède (en grec ancien aoidós, « chanter ») est, en Grèce antique, un artiste qui chante des épopées en s'accompagnant d'un instrument de musique, la phormix, s'apparentant à la cithare. Il se distingue du rhapsode, plus tardif, en ce qu'il compose ses propres œuvres. De ce fait, il est l'équivalent d'un barde celte.

Le plus célèbre des aèdes est Homère (en grec ancien Hómêros, « otage » ou « celui qui est obligé de suivre ») aède de la fin du VIII e. siècle av. J.-C. Il était simplement surnommé « le Poète » par les Anciens. Les deux premières œuvres de la littérature occidentale que sont l’Illiade et l’Odyssée lui sont attribuées. L’Odyssée homérique en présente également deux autres figures : le plus connu, Démodocos,  qui chante à la cour d’Alcinoos, mais aussi Phémios, aède de la cour d’Ithaque et Orphée. Ces trois personnages nous renseignent sur le métier d'aède : le barde chante devant une assemblée d'aristocrates réunis en banquet. Il puise parmi une large collection de thèmes bien connus, comme "la guerre de Troie". Il choisit un épisode lui-même, mais le public lui réclame souvent tel ou tel thème favori. Souvent, il commence son chant par un "proême", c'est-à-dire un chant court servant de prélude à l'épopée principale. Les Hymnes homériques constituent une collection de tels proêmes.

« Un héraut s'avança, conduisant le fidèle aède
À qui la Muse qui l'aimait a donné bien et mal,
Lui ayant pris ses yeux, mais donné la douceur du chant. »

« Au milieu d'eux chantait l'aède illustre, et tous, assis,
L'écoutaient en silence. Il chantait le retour de Troie
Et les malheurs infligés par Pallas aux Achéens. »

Les Muses sont les neuf filles de Zeus et de Mnémosyne (Mnémosyné : la Mémoire), cette mémoire est soit gardé par l’éternelle répétition d’un original inoubliable par le récitatif et le chant, ou par écrit. Mais aussi par mnémotechnie dont les objets chronologiques sont accrochés au culte, cultivés dans le champ des connaissances.

Maintenant imaginons que « Le soleil a rendez vous avec la lune » ; Apollon à rendez-vous avec Artémis (Diane) « Mais la lune n'est pas là et le soleil l'attend » ; Apollon au commande de son Soukhoï Su-28, a rendez-vous avec sa sœur, idée lumineusement utile.

« Ici bas souvent chacun pour sa chacune

Chacun doit en faire autant

La lune est là, la lune est là

La lune est là mais le soleil ne la voit pas

Pour la trouver, il faut la nuit

Il faut la nuit mais le soleil ne le sait pas et toujours luit. » Charles Trenet (1913/2001).

Nous avons dit aussi que les sorcières, disciples de Diane ne volent que la nuit, alors que fait notre sorcière volant nue au dessus du "bistrot du Zoo", et en plein jour ?

« L’être immortel est mort. » Quelque soit son auteur, pour être appréciée, cette sentence doit d’abord être remuée et mélangée à d’autres ingrédients (exemples, expériences, histoires). 

Zig, dans le ciel les choses vont de gauche à droite.

TOIT

, En bas, sur la terre tout va de droite à gauche.

ZIGZAG.

« … je me suis débarrassé de ce qui était incompatible avec ma nature. Incompatible, par exemple, l'idéalisme. (…) là où vous autres voyez des choses idéales, moi je vois des choses humaines, hélas, bien trop humaines! (...) Et je connais l'homme mieux que vous. » Friedrich Nietzsche, 1888 (12).

« Ils veulent se mettre hors d’eux, et échapper à l’homme. C’est folie : au lieu de se transformer en anges, ils se transforment en bêtes : au lieu de se hausser, ils s’abattent. Ces humeurs transcendantes m’effrayent, comme les lieux hautains et inaccessibles. » Michel de Montaigne (1533/1592) (13).

La violence humaine dite violence des sentiments s’appelle aussi animalité humaine, femelle et mâle, la bête humaine, le zoo !

« Rare  poétesse. Le style à moi, qui m'est naturel, c'est le style dithyrambique et enflé. Je suis un des gueulards au désert de la vie. Adieu, ma poète chérie. » Gustave Flaubert (1821/1880), Correspondances, 1853.

Le dithyrambe est un hymne religieux chanté par un chœur d’hommes accompagné d’un instrument à vent et d'une danse représentant à l'origine l'emprise de Dionysos sur les hommes. Il s'agit avant tout d'une action liturgique célébrée en l’honneur de Dionysos, dont l'une des épiclèses est Dithyrambos.

Au début du VII e. siècle av. J.-C., le poète Archiloque proclame avec fierté qu'il entame volontiers un dithyrambe quand il est ivre : « Je sais entonner le beau chant du Seigneur Dionysos, le dithyrambe, foudroyé au cœur d’un bon coup de vin ». À cette époque, le dithyrambe est un chant culturel sans contenu mythologique particulier, chanté par un "exarchon" (un meneur ), avec un refrain chanté par le chœur. À cette inspiration désordonnée du délire, a succédé un spectacle, dès lors que les "choreutes" apprirent le texte par cœur. Pisistrate (-600/-527) tyran d’Athènes, place le genre au programme des concours musicaux des Panathénées et des Dionysies. Le concours de dithyrambe des Dionysies mobilise ainsi un millier d'Athéniens. Peu à peu, le dithyrambe se transforme en genre littéraire où Simonide de Céos (-556/-467), Bacchylide (-507//467) et Pindare (-518//438) se distinguent, ce dernier gardant une place importante à Dionysos.

Fin du Ve. siècle av. J.-C., le dithyrambe s'affranchit de ses règles classiques. La musique prend une part de plus en plus importante. Le langage devient de plus en plus précieux. Le poète comique Aristophane (-445/-375) dans "Les Oiseaux", fait dire au poète dithyrambique Cinésias que son art est celui des nuées, « tout le brillant des hymnes héroïques est dans le vaporeux, le ténébreux, les bleuités lustrées et les bercements d'ailes. » Une scholie à ce passage rapporte même l'expression : « tu es encore moins compréhensible qu'un dithyrambe ».

La Diane latine hérite de l'histoire mythologique de son homologue grecque Artémis , déesse de la nature sauvage, de la chasse, des accouchements, elle est une des déesses associées à la Lune avec Hécate et Séléné, par opposition à son frère Apollon, qui est lui, associé au Soleil. C’est le cri primal, le cri du nouveau-né à l’accouchement, le silence de la morte en couche, du mort né, de l’avortement, l’effroi du viol…, la violence de la vie.

« Ah ! AAAAAAAh ! AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAh… » Ce cri provoque une onde de choc sous forme de déflagration hypersonique.

Le débit de boisson semble déserté, sans âmes qui vivent ? Les deux portes vitrées du bâtiment sont fermées et protégées par des barrières mobiles en tubes métalliques galvanisés. Il n’y a ni tables ni chaises, aucun client, pas de service, rien sauf un loup qui court de droite à gauche devant les barrières, tandis qu’un autre à gauche est arrêté regardant à l’intérieur du local un dernier loup qui les attend, immobile.

Et s’il s’agissait de louves…

Au fond de la perspective du bistrot, apparaît à travers de larges baies vitrées au fond derrière une haie d’arbuste un bout de ciel, l’au-delà du Zoo, le bois de Vincennes et Paris. Un éternel retour en va et vient continu passant du zoo animal, à la cité humaine par le bois, la forêt primaire de l’éternel regret, la forêt vierge ou seule la bête peut vivre, la Louve.

Le mot latin "lupa" possède deux sens, « louve » et « prostituée », allusion au métier de prostituée qu'exerçait Acca Larentia, l'épouse de Faustulus. L’homme était berger et gardait les troupeaux d’Amulius, roi usurpateur de la cité d’Alba Longa aux monts Albains. Il aurait découvert dans La grotte du Lupercale au pied du mont Palatin, sous un figuier sauvage, les jumeaux Romulus et Rémus qu’une louve allaitait, tandis qu’un pivert, l’oiseau de Mars, veillait sur eux. Faustulus recueillit les jumeaux et les donna en nourrice à sa femme, une prostituée, que les bergers appelaient "lupa". « Lupae », « louves », parce qu'elles criaient la nuit pour appeler leurs clients, ou en référence à la « louve évocatrice de la bestialité sexuelle » : la voracité de la louve contrairement à celle du mâle, principalement orale, « se manifeste également sur le plan sexuel : lorsqu'elle dévore, c'est avec l'autre bouche au cours d'accouplements aussi divers que stériles ».

Rémus et Romulus fondent en 753 av. J.-C., Rome en choisissant pour emplacement « l'endroit où ils avaient été abandonnés et où ils avaient passé leur enfance ». Selon Tite-Live c'est le droit de nommer la ville et donc celui de la gouverner qui serait à l'origine du conflit fratricide. Près de La grotte du Lupercal des fêtes annuelles étaient célébrées par les luperques en l’honneur de Faunus, dieu de la forêt et des troupeaux. Ces prêtres portaient uniquement une peau de chèvre autour de la taille. Tenue de « l'homme déguisé en bouc qui hurle comme un loup » du "rituel louvite". Ainsi, ils se désignaient comme des « loups qui se donnent l'apparence de boucs ». Les Luperques sont essentiellement des loups ; c'est pourquoi ils ont pour divinité d'élection "Faunus", dont le nom signifie « étrangleur ». Les apparitions spectrales et les sons terrifiants qu'on attribuait aux faunes dans les régions boisées firent qu'on vit en lui un monstre aux jambes et aux cornes de chèvre. C'est pourquoi il fut assimilé au dieu arcadien "Pan", puis naquit une pluralité de faunes que l'on assimila aux satyres grecs.

Le loup est l'animal le plus emblématique de l'histoire, les mythologies européennes  n'ont eu de cesse de relier le loup à la fécondation, à la protection, à la destruction, à la punition, au soleil et aux divinités héroïques qui incarnaient ces valeurs comme Apollon, il est respecté, vénéré ou craint. Un mythe de la bête féroce c’est construit donnant le "lycanthrope", plus connu sous le nom de "loup-garou", il est là pour faire peur et terroriser ses futures proies. Il se régale ainsi des enfants égarés, des chaperon-rouges et des grands-mères, mais aussi de tous les animaux plus faibles que lui et la plupart du temps, ce loup effrayant se trouve dans les bois.

Cette louve amoureuse, libre, haineuse comme servile est furieuse tout comme "Cybèle", gardienne des savoirs et personnification de la nature sauvage, et "Magna mater", grande déesse, mère des dieux. "Damia", louve peut-être aussi comme Déméter dont le trône était gardé par deux faunes Atalante et Hippomène, mais aussi "lupa" la prostituée sacrée sous la "paenula" (ou cuculle) de bure la nuit au porte de Rome et enfin Vesta la déesse du foyer romain. Les vestales à la virginité absolue devaient entretenir le foyer public du temple de Vesta situé dans Forum de Rome. Après onze siècles d'existence, le collège des vestales est aboli et le feu sacré est éteint en 394 par l'édit de l’empereur chrétien Théodose 1er. (347/395).

« Le diable est dans les détails ! » Cette expression nous viendrait de Friedrich Nietzsche (1844/1900), le diable devait être ici considéré comme un petit être maléfique qui viendrait semer la zizanie de manière discrète en influant sur les détails et qui prendrait un malin plaisir à faire cela car dans cette partie de cache-cache « Dieu est dans les détails » aussi. D’ailleurs au centre de la façade du bistrot entre les deux portes vitrées, est collée sur  le mur l’image d’un personnage en blouson de cuir noir dont le bas du corps est drapé qui n’est autre que Friedrich Nietzsche philologue et philosophe, en image.

Jean-Bernard Pouchous, 2020.

Bibliographie :

10-1- Pierre Legendre, La fabrique de l’homme occidental, éd. Mille et une nuits, 2020.

10-2- Andrea Kaufmann,  La chevauchée des sorcières. Histoire d'un merveilleux moyen de transport, éd. Véga, 2002.

10-3- P. et G. Pinchemel, La face de la Terre, éd. Armand Colin, 1988.

10-4- Scott Cunningham, La Wicca. Guide de Pratique Individuelle, éd. ADA, 2012

10-5- Alfred Jarry, Le Surmâle, éd. Mille et une nuits, 1997

10-6- Marc Lemonier, Petites histoires de la nudité, éd. Jourdan, 2018.

10-7- Pierre Hadot, Exercices spirituels et philosophie antique, éd. Albin Michzel, 2002.

10-8- Nuccio Ordine, L’Utilité de l’inutilité, manifeste suivi d’un essai d’Abraham Flexner, éd. Les belles lettres, 2014.

10-9- Nietzsche, Ecce Homo : comment l’on devient ce que l’on est, éd. Flammarion, 1999.

10-10- Christian Globensky, Zarathoustra – Bouddha – Vers un lexique commun suivi de Naissance et spéculations sur la philosophie de Dionysos. éd. L’Harmattan, coll. Philosophie en commun, 2004.

10-11- Michael Stapleton et Élisabeth Servan-Schreiber, Le Grand livre de la mythologie grecque et romaine, éd. Les Deux Coqs d'or, 1978.

10-12- Friedrich Nietzsche, Humain trop humain, éd. Hachette littératures, 2001.

10-13- Essais de Montaigne, De l’expérience, III, éd. Gallimard, coll. Pléiade, 2007.

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